Les universités livrent trop peu de médecins spécialistes
Le rythme de formation de médecins au Maroc est trop lent. Le pays continue de payer le prix de son sous-investissement chronique dans le secteur. Avec le chantier de généralisation de la protection sociale, la situation est d’autant plus critique. Pour accompagner ce méga- projet royal, il faudra déployer des efforts monstres, à la fois pour former des praticiens, améliorer leurs conditions d’exercice et les retenir. Les huit facultés de médecine et deux de dentaire que compte le Maroc en produisent moins de 2.000 par an.